Après
les PC et les serveurs x86, les semi-conducteurs ? Selon le Financial
Times, le groupe informatique américain réfléchirait à une possible
cession de ses activités composants. Big Blue aurait embauché la banque
d'affaires Goldman Sachs pour le guider dans sa réflexion.
La transaction, dont le principe est
encore loin d'être acté, pourrait passer par la création d'une société
commune avec une société tierce, ajoute le journal économique
britannique, citant des sources proches du dossier.
Un pas de plus dans le désengagement d’IBM de l’industrie ?
L'activité
composants est intimement liée à l'histoire d'IBM qui y a investi des
dizaines de milliards de dollars. Le groupe américain est l'un des
derniers dans le monde de la IT à en maîtriser tout le cycle de
production, de la conception à la fabrication. La moindre usine de
composants vaut largement plus du milliard de dollars et les
investissements sont tout aussi colossaux en recherche pour rester à la
pointe de cette activité.
Une telle opération marquerait une
accélération du désengagement d'IBM de l'industrie, en faveur de ses
nouveaux métiers dans le logiciel et les services. Les salariés français
d’IBM relèvent toujours de la convention collective de la métallurgie
et non de celle de Syntec, dédié aux prestataires de services.
En 1999, IBM avait déjà créé en France,
Altis Semiconductor avec Infineon Technologies. Cette co-entreprise à
50/50 avait repris l’activité du site industriel de l'usine IBM
Microelectronics de Corbeil-Essonnes qui produisait des semi-conducteurs
depuis 1964. Après de fortes réductions d’effectif, Altis a été revendue en 2010 à Yazid Sabeg. Fin janvier, Big Blue a cédé ses serveurs d'entrée de gamme au groupe chinois Lenovo, qui lui avait déjà repris ses PC en 2005.
Source : l'article du Financial Times
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